Dix ans après la sortie du film “Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme” nous avons rencontré Sophie Robert afin de lui parler autisme, bonnes pratiques et futurs projets.
Sophie Robert est réalisatrice de films documentaires consacrés aux sciences humaines. Elle s’est particulièrement intéressée à l’autisme en réalisant plusieurs films sur l’inclusion des personnes avec TSA au travail, sur les bonnes pratiques, mais aussi sur l’expérience des parents.
1. Que faisais-tu avant “Le Mur” ?
2. L’inclusion des autistes à l’école et dans l’entreprise ?
3. Quel modèle inclusif ?
4. Le secret d’une vraie inclusion ?
5. Le tuteur : la clef de l’inclusion ?
6. Dix ans après “Le Mur”, où en sont les bonnes pratiques ?
7. Quelle place pour les mères aujourd’hui ?
8. Renouer le lien avec les parents ?
9. Quels projets pour demain ?
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Réalisé par Sophie Robert, Le Mur expose le point de vue psychanalytique sur l’autisme, par la bouche de plusieurs psychanalystes. Pour la première fois, ces professionnels exprimaient leurs théories dans un langage accessible. Devant la caméra, ils exposent longuement leurs convictions intimes sur les causes de l’autisme : une psychose (folie) induite par une mauvaise relation maternelle…
Comment rendre la société accessible aux personnes autistes ? Comment contrer la sur-invisibilisation du handicap invisible ? Quelle place pour ces personnes dans le milieu de l’emploi ? Sophie Robert nous parle de ses constats suite à la réalisation de “Salariés atypiques“, une série sur l’inclusion des autistes dans le monde du travail.
Quel modèle inclusif concret pour les personnes avec handicap ? Ou comment le paradigme de l’inclusion bonifie les relations et bénéficie à tous.
Comment réussir un processus inclusif ? Concrètement, comment rendre le milieu de l’emploi ou l’école plus accessibles pour les personnes avec handicaps invisibles ou Trouble du Spectre de l’Autisme ? Sophie Robert nous explique comment l’inclusion peut bénéficier à tous !
Sophie Robert nous parle de l’importance du tutorat dans le cadre d’un processus inclusif. L’intérêt de la mise en œuvre du tutorat pour des élèves handicapés a été mis en évidence par des études anglo-saxonnes portant sur leur inclusion. Les études prouvent que le tutorat avait une incidence positive sur l’amélioration des performances des élèves, lorsque les tuteurs pairs étaient préparés à exercer le rôle de tuteur (amélioration de 40 % contre 13 % seulement pour les tuteurs pairs non formés). Former les tuteurs améliore l’engagement des élèves handicapés, et leur inclusion.
Le film de Sophie Robert avait montré à quel point cette pratique ne permettait pas le développement, ni l’accompagnement efficace, d’enfants avec TSA. Pire, ces méthodes étaient parfois maltraitantes pour les enfants et culpabilisantes pour les parents. Aujourd’hui, où en est-on ?
Pendant longtemps, la psychanalyse a considéré les mères d’enfants autistes comme responsables de la pathologie de leur enfant. Aujourd’hui, l’autisme est reconnu comme un handicap, mais quelle est la place pour les mères d’enfant handicapés dans une société qui leur a fait porter la culpabilité pendant si longtemps ?
L’accompagnement d’une personne avec handicap se fait en partenariat avec ses parents. Or, de trop nombreux parents sont encore séparés de leur enfant, notamment pour “aliénation parentale”. Mais comment prouver cela ? Comment renouer efficacement le lien avec les parents ?
Et aujourd’hui, quels sont les projets de Sophie Robert ? Sur quels sujets travaille-t-elle ?