Dans une lettre anonyme, une maman solo constatait : « Nous sommes inégaux dans le confinement qui n’est qu’une mise sous cloche de la société tout entière, y compris les déficits et les inégalités de celle-ci ». Des experts et associations partagent leurs constats et combats.
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Les Familles avec enfants en situation de handicap
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Le constat : Confinées avant la crise et confinées doublement pendant, les familles d’enfants porteurs de handicap avaient pour choix soit de garder leurs enfants chez eux et de renoncer ainsi à une prise en charge professionnelle et une infrastructure mieux adaptée, soit de maintenir leurs enfants en institution et se priver de contacts pour une durée indéterminée.
Un choix compliqué sans bonne décision possible puisque, dans les deux cas, cela signifiait de renoncer. Le GAMP a orchestré la campagne de sensibilisation « Je craque, nous craquons » pour permettre aux parents d’exprimer leur désarroi. Des portraits de parents et d’enfants portant un masque déchiré se sont invités sur les réseaux sociaux pour visibiliser cette situation. Actuellement le handicap est pensé de manière cloisonnée et avec un budget fermé.
Cinzia AGONI, porte-parole du GAMP, explique : « Notre combat est le même depuis quinze ans : militer pour les personnes à handicap lourd, paradoxalement, ce sont elles dont les besoins sont les moins pris en compte. Il y a des handicaps en dehors du circuit comme les autistes, IMC grave, polyhandicapés… Nous réclamons une augmentation du nombre de places en centres de jour et en résidentiel, la mise en place de normes d’encadrement adaptées et avec du personnel qualifié ».