En avril 2019, une résolution sur l’autisme était adoptée à l’unanimité par le Parlement Francophone Bruxellois. Deux années plus tard, après une série d’auditions des acteurs de terrain, le même Parlement adopte des recommandations, en sa séance du 26 mars 2021.
Il s’agit d’un plan autisme qui se veut véritablement ambitieux, concret, et dont voici les recommandations principales :
- Veiller à un juste recensement des besoins via le cadastre ;
- Mettre en place des formations au dépistage et aux bonnes pratiques pour l’ensemble des professionnels et acteurs qui interviennent à tous les étapes pour une prise en charge adaptée ;
- Mettre en place un programme de dépistage cohérent en collaboration avec les Centres de Référence Autisme et les acteurs de terrain ;
- Soutenir la mise en place de guidance et coaching parental ;
- Soutenir un changement de paradigme dans l’enseignement permettant de façon maximale l’inclusion des enfants en situation de handicap dans l’enseignement ordinaire ;
- Augmenter l’offre d’activités parascolaires/extra-scolaires adaptées tout au long de la scolarité et la création de services de répit spécifiques;
- Mettre en place un programme de création de places pour les activités de jour et les logements inclusifs pour les adultes de grande dépendance ;
- Prévoir des mesures et formations adaptées pour l’insertion des personnes autistes dans le monde du travail ;
- Développer des projets d’insertion professionnelle et de valorisation des rôles sociaux ;
- Faciliter l’accessibilité à tous les services et domaines de la société pour les personnes en situation de handicap et particulièrement les personnes autistes.
Lors de notre audition, nous avions fortement insisté sur la mise en place de bonnes pratiques telles que recommandées par le KCE et le CSS. En ligne avec la résolution de 2019, ce texte donne autorité aux recommandations fédérales.
Une enquête du GAMP – non encore publiée et réalisée fin 2019 – sur les pratiques des centres et institutions accueillant des enfants avec autisme faisait en effet état d’un grave manque d’information sur les bonnes pratiques. Il résultait de cette enquête qu’une majorité de centres contactés n’avaient pas de connaissance approfondie ou de formation aux bonnes pratiques recommandées.
Le texte contient plusieurs autres recommandations qui complètent et détaillent davantage les sujets abordés.