Nos revendications

Depuis 2005, le GAMP a réalisé un grand nombre d’actions, dont des dizaines de sit-in visant les cabinets ministériels, les parlements et les partis politiques, ainsi que divers rassemblements pour alerter le monde politique sur l’urgence de certaines situations. Nos champs d’action se sont élargis avec le temps (voir Nos réalisations).

Le GAMP interpelle avant tout le monde politique et rédige à chaque échéance électorale des documents et cahiers de revendications (voir Nos documents). Pour les élections législatives de 2024, voici notre dernier cahier de revendications. Ci-après, vous trouverez les revendications prioritaires résumées.

Nos 10 revendications prioritaires

1. Le recensement quantitatif systématique des personnes handicapées et de leurs besoins.  La Région de Bruxelles-Capitale (COCOF, IRISCARE) et la Région wallonne (AVIQ) doivent sans tarder constituer des listes centralisées répertoriant les besoins des personnes handicapées selon l’âge, le type et l’intensité des besoins. La Communauté flamande s’est dotée depuis des années d’une liste centralisée subdivisée par niveaux de priorité. On peut s’en inspirer.

2. La planification et programmation d’ouverture de services d’activités de jour et résidentiels pour adultes, en fonction des demandes recensées. Chaque année, des dizaines de personnes s’y ajoutent et les listes d’attente s’allongent.

3. La priorisation de l’accueil des personnes handicapées de grande dépendance ou en situation d’urgence. Cela va de pair avec le développement de solutions flexibles et moins coûteuses pour les personnes ayant une plus grande autonomie.

4. L’adoption d’un autre modèle de financement des services. Ceux-ci doivent être davantage individualisés en fonction des besoins de personnes et non calqué sur un modèle uniquement institutionnel. On doit étudier et développer l’attribution des budgets personnalisés sur le modèle flamand (PVB – Persoons VolgendBudget) permettant aux personnes de choisir leur accompagnement et le type de services qui leur conviennent.

5. Une allocation garantie au-dessus du seuil de pauvreté pour tout aidant étant dans l’obligation d’assurer soins et soutien à son proche handicapé par défaut de services adaptés. Et ce indépendamment de son statut (travailleur ou pas).

6. Des programme de formation aux différentes formes de handicap et aux bonnes pratiques éducatives dans le cadre des écoles supérieures et des universités pour tous les acteurs de la santé, de l’enseignement, du secteur éducatif et de l’accompagnement du handicap en général. La formation continue doit être intégrée dans la pratique de tout professionnel de la santé et se développer en partenariat avec les associations spécifiques et les experts.

7. La mise en place de programmes de stimulation précoce et intensive spécialisés en fonction du type de handicap. Cela implique la création de centres de rééducation ambulatoire spécifiques et en nombre suffisant pouvant accueillir les enfants le temps nécessaire de les préparer à l’entrée à la crèche ou à l’école maternelle.

8. L’adoption, par tous les services compétents, de bonnes pratiques d’intervention et d’accompagnement recommandées par les instances de santé nationales (KCE, Conseil Supérieur de la Santé) et internationales. Cela implique aussi une révision de la « liberté thérapeutique » des services subsidiés par les pouvoirs publics et une évaluation et réorientation éventuelle des leurs pratiques. 

9. Dans les crèches et ensuite dès la maternelle, l’inclusion dans le système d’accueil et d’enseignement ordinaire des bébés et enfants avec handicap, avec les aides et supports individuels nécessaires, sur le modèle totalement inclusif de pays comme l’Espagne ou l’Italie (ces modèles sont reproduisibles). Les moyens et ressources de l’enseignement spécialisé seraient ainsi alloués aux écoles ordinaires. Les certifications des compétences seraient adaptées aux possibilités de chacun. 

10. Le remboursement des soins logopédiques en libéral (monodisciplinaire) sans discrimination sur base du quotient intellectuel (QI) ou du type de handicap (autisme). Un long combat est entamé à ce sujet par les associations de parents qui dénoncent l’impossibilité de choisir les professionnels et les traitements qui conviennent aux particularités de leur enfant.

Nos revendications pour l’autisme en Wallonie

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